Les « pratiques santé » qui m’ont aidé dans mon parcours de soins contre le cancer. 

Une assiète de légumes.

Lorsque j’ai su que j’avais un cancer, je n’ai pas voulu rester sans rien faire et simplement subir les traitements. J’ai voulu participer activement à combattre cette maladie. Mon cancérologue m’a dit « le cancer, c’est une sonnette d’alarme » pour moi, cela voulait dire que je devais changer ma vie. Parce que ma manière de vivre n’était pas la bonne, et dégradait ma santé. On le sait, les causes du cancer sont multifactorielles. Le stress joue un rôle très important dans le déclenchement de nombreuses maladies, la qualité de la nourriture, les pollutions environnementales que nous subissons quotidiennement, les ondes aussi, sûrement.

Bien sûr, il est impossible de tout éliminer, à moins d’aller vivre dans une cabane au milieu de la forêt sans électricité ni eau, et cultiver ce que l’on mange. Et encore, j’imagine que même là, l’homme a réussi à dégrader l’environnement. 🛖

Cependant, il y a quand même de nombreuses choses que l’on peut changer, sur lesquelles on peut agir. 

Je me suis dit, si le cancer gagne, au moins j’aurais tout tenté, je n’aurais aucun regret à avoir.

Nous avons fait des recherches pour trouver comment renforcer l’action des traitements conventionnels.

Avec mon mari, nous avons fait de nombreuses recherches et avons trouvé des témoignages  de personnes qui étaient dites « perdues » par la médecine et qui pourtant ont réussi à s’en sortir, et sont toujours en vie des dizaines d’années plus tard. Aucun témoignage, néanmoins concernant le cancer inflammatoire du sein. Mais toutes ces personnes nous ont redonné espoir, et l’envie de se battre. 

J’ai expérimenté beaucoup de choses, avant de m’apercevoir que certaines « pratiques santé » comme que je les appelle, ne me convenaient pas, je les ai donc abandonnées. J’en ai découvert d’autres qui m’ont fait un bien fou et que je continue à pratiquer. Chaque personne est différente, et doit s’écouter, choisir ce qui lui fait du bien et lui convient le mieux.

Je tiens à insister sur le fait que l’objectif est de venir compléter et renforcer l’action des traitements conventionnels tels que la chimiothérapie, radiothérapie, etc. Même si ces traitements sont très néfastes pour notre organisme, on le sait. Et qu’ils sont difficiles à supporter. Il n’y a malheureusement à ce jour aucun traitement naturel connu, sans effet secondaire qui peut les remplacer. 

Par contre, il existe différents moyens de compléter ces traitements, les rendre plus efficaces, et mieux supporter leurs effets secondaires. Alors, pourquoi s’en priver ?

Encore une fois, je ne fais que relater mon expérience personnelle, je n’encourage personne à faire la même chose. Chaque cas est différent. Chacun est libre de faire ce que bon lui semble. Peut-être que si j’avais été plus âgée, très affaiblie, je n’aurais pas agi de la même manière.

  • Le régime cétogène.
  • Le jeûne.
  • Se faire accompagner par une naturopathe.
  • Les compléments alimentaires du Dr Mirko Beljanski.
  • La méditation.
  • La marche quotidienne ou un autre sport.
  • Le jeûne intermittent.

Des fruits et légumes.

Le régime cétogène contre le cancer : attention danger !

Le régime cétogène nous a donné beaucoup d’espoir. Mon mari a trouvé sur le web de nombreux témoignages de personnes ayant pratiqué ce régime, et ayant eu de bons résultats sur le traitement de leur cancer. J’achète donc le livre : « Cancer, un traitement simple et non toxique » du Dr Laurent Schwartz. Le lendemain, aux informations régionales télévisées, un petit reportage est consacré au régime cétogène dans le traitement du cancer. Illustré de témoignages de personnes, qui, après une rechute, ont commencé le régime et ont eu très rapidement d’excellents résultats. C’est décidé je commence de suite le régime cétogène.

Mais qu’est-ce que le régime cétogène ?

Pour faire simple, il s’agit de bannir de son alimentation toute source de glucose, sucre raffiné, glucides. Pour essayer de s’approcher de 20 à 50 grammes par jour de glucides contenus dans les fruits et légumes. Par contre, il faut privilégier les sources de bon gras afin d’augmenter les corps cétoniques dans le sang. Les cellules tumorales se nourrissant de sucre. Je ne vais pas rentrer dans les détails de ce régime, qui finalement ne semble pas être une solution et présenterait même des dangers. Il semblerait, en effet, que les cellules tumorales privées de sucre se nourrissent finalement de corps cétoniques. Voici l’explication en vidéo.

Je continue le récit de mon expérience. Donc j’ai dû suivre ce régime 1 ou 2 mois, je ne sais plus exactement. Si tu le suis à la lettre, c’est vraiment très difficile. Au début, tu peux trouver ça sympa, car tu as le droit de manger des corps gras, du fromage, de la chantilly, des avocats, du saumon, etc. Donc tu te lances dans de nouvelles recettes, j’ai acheté plusieurs livres de recettes kéto. Et là, tu te rends compte que le sucre est vraiment partout !

Les difficultés du régime cétogène.

C’était devenu une obsession. J’en venais même à peser les feuilles de salade, les courgettes et autres légumes verts. Afin d’être sûre de ne pas dépasser les 20 grammes de glucides par jour. Car oui, bien sûr, les légumes en contiennent. Donc je ne mangeais pratiquement plus de fruits, à part une poignée de framboises. Très peu de légumes, plus du tout de pommes de terre, pâtes, lentilles et autres féculents. À force de manger gras, j’étais écœurée, moi qui adore les fruits et légumes, j’avais beaucoup de mal à tenir. Lorsque tu veux aller au restaurant, c’est quasiment impossible, tu ne peux rien manger ni boire (à part de l’eau) tout contient des glucides.

De plus, lorsque ton corps est en cétose, tu as des vertiges. Tu ne te sens pas très bien, comme si tu étais un peu ivre. Et cet état, dans mon cas, était permanent. Alors oui, tu rencontres des personnes qui te disent faire ce régime depuis des années, pour soigner une épilepsie ou autre. Mais en discutant lorsque tu leur demandes, comment elles font et ce qu’elles mangent exactement. Tu comprends vite qu’en réalité, le régime cétogène n’est pas respecté, elles boivent du vin, mangent des fruits, etc.

Finalement, j’ai abandonné sur les conseils de ma naturopathe. Et en effet, elle avait raison puisqu’il est maintenant déconseillé de pratiquer un régime cétogène strict lorsque l’on est atteint d’un cancer.

Le jeûne.

Environ 6 mois avant le diagnostic de mon cancer, Arte diffusait un reportage à 23h sur le jeûne. Je décide de l’enregistrer et de le regarder avec mon chéri le week-end suivant. Nous sommes restés scotchés par les révélations de ce documentaire scientifique. Je me dis, si un jour j’ai un cancer, je pratiquerai le jeûne ! Malheureusement, quelques mois plus tard, j’en ai eu l’occasion. Car bien sûr, lorsque tu as un cancer, aucun médecin ne t’encourage dans cette voie. Lire l’article sur mon expérience du jeûne.

Se faire accompagner par une naturopathe.

Sur les conseils de ma mère, je consulte une naturopathe spécialisée dans l’accompagnement des personnes en traitements lourds. Je le conseille, vraiment, elle a été d’une grande aide.

À chaque étape du protocole de soins :

  • Elle m’a donné des compléments alimentaires adaptés,
  • des recettes de cosmétiques naturels,
  • suivie lors de mon jeûne,
  • conseillé un régime alimentaire adapté.
  • Elle a également été une oreille attentive à mes peurs et angoisses.

Qu’est-ce que la naturopathie ?

Reconnue par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme étant la 3è médecine traditionnelle, aux côtés de la Médecine Traditionnelle Chinoise et de la Médecine Ayurvédique, la naturothérapie est une médecine holistique, qui prend en considération tous les aspects de la personne et cherche à agir, non pas sur le symptôme, mais sur la cause.

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Par conséquent, quel est le rôle du naturopathe ?

Le naturopathe a une double mission, celle de thérapeute, qui permet à la personne de retrouver la santé et celle d’éducateur de santé, par laquelle il donne des conseils d’hygiène vitale, dans le but que la personne conserve la santé sur le long terme. Un naturopathe ne doit pas créer de dépendance avec ses clients mais au contraire les guider sur le chemin de la santé en les rendant acteurs de leur propre santé, de façon autonome.

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Cette définition est très juste, c’est exactement mon expérience de la naturopathie. Les consultations ne sont, bien sûr, pas remboursées par la Sécurité sociale, malheureusement, mais une fois que tu as reçu les bonnes informations adaptées à ta situation, une consultation annuelle est suffisante.

Les compléments du Dr Mirko Beljanski.

C’est toujours en quête de témoignages de malades ayant guéri de cancers graves que je lis sur un forum le commentaire d’ une personne indiquant qu’un membre de sa famille avait eu des résultats exceptionnels en prenant les compléments de la Fondation Beljanski. Je commence donc à faire des recherches, et à lire l’histoire incroyable de ce biologiste français Mirko Beljanski. J’avais déjà entendu parler de cette histoire, je regarde dans ma bibliothèque. Je me souviens que ma mère m’a donné plusieurs livres, quelques mois auparavant (peu après le diagnostic), traitant du cancer, mais mon esprit embué l’avait totalement occulté. En effet, j’étais en possession du premier livre de Mirko et Monique Beljanski « La santé confisquée ».

Attention, ne te fais pas avoir par les contrefaçons !

Je vais également rédiger un article complet sur ce sujet bien trop important, pour n’y consacrer que quelques lignes. Mais si tu ne veux pas attendre mon témoignage, je t’ai mis un lien de la Fondation Beljanski. Sur ce site, tu trouveras toutes les publications scientifiques, ainsi que de nombreux témoignages. Attention, si tu souhaites commander des produits Beljanski, ils sont vendus uniquement sur le site officiel ici. Malheureusement, on trouve des contrefaçons sur le net, ne te fais pas avoir, la qualité de ces compléments alimentaires n’est garantie que sur le site officiel qui se trouve aux Etats-Unis (puisque la France n’en n’a pas voulu ! ).

Bien évidemment je n’ai absolument aucun lien d’intérêt avec la Fondation Beljanski, (aucun lien affilié ou autre). Il s’agit d’une organisation à but non lucratif, ce qui est assez rare pour être souligné ! Je relate uniquement mon expérience, je ne peux pas prouver que tout ce que j’ai mis en place a eu une incidence sur les résultats (même si j’en ai l’absolue conviction). Puisque toutes ces pratiques santé ont été utilisées en accompagnement de la médecine conventionnelle. Je pense que tout le monde devrait avoir accès à ces informations, puis décider en son âme et conscience d’en tenir compte ou pas. Or aujourd’hui, hormis sur internet en cherchant bien, tu ne trouves nulle part ces découvertes. Tu comprendras mieux en lisant le livre.

La méditation.

Avant la maladie, la méditation, le yoga, etc. Ce n’était pas pour moi. J’avais déjà essayé le yoga, avec ma mère et ma sœur, étant jeune, mais je m’ennuyais pendant les cours. Je pense, tout simplement, que je n’en avais pas besoin, par conséquent je n’en ressentais pas les bienfaits. Je privilégiais les activités plutôt intenses comme la danse ou le fitness. Alors que j’étais en pleurs, dans son cabinet (la dépression), ma kiné m’a conseillé LE livre incontournable de méditation en pleine conscience. Ça a été une véritable révélation, je me suis sentie incroyablement bien après ma première séance. Je vais consacrer un article complet pour parler de mon expérience de la méditation (j’ai du boulot avec tous ces articles à écrire !).

La marche quotidienne ou le sport de ton choix.

Cela n’est pas nouveau, faire du sport est bon pour la santé, tout le monde le sait. Mais c’est ENCORE PLUS IMPORTANT pour prévenir les récidives de cancer. Tous les oncologues et cancérologues sont unanimes sur ce point. Je pratiquais la musculation 3 à 5 fois par semaine avant de tomber malade. J’ai réussi à continuer un peu pendant la chimio en réduisant les charges. Puis j’étais trop faible et j’ai dû arrêter. Lorsque j’ai voulu reprendre, nous étions confinés. Puis la dépression etc. Le seul sport que tu peux pratiquer, gratuitement, même en période de confinement et même s’il pleut, c’est la marche. Surtout, tu peux le faire à ton rythme, seul si tu n’as pas envie de parler. Et cela fait un bien fou à l’esprit également. Au début, il faut vraiment se forcer à marcher un petit peu chaque jour, et puis tu y prends vite goût et cela devient une routine quotidienne.

Le jeûne intermittent

Sur les conseils de ma naturopathe, j’ai mis en place le jeûne intermittent. J’ai essayé ce qui me convenait le mieux à savoir 13h, puis 19h.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ?

C’est tout simplement le fait de manger uniquement dans une plage horaire de 11h sur 24h. Par exemple, je prenais mon petit déjeuner à 6h et je terminais mon dernier repas à 17h. Tu peux tout à fait pratiquer le jeûne intermittent sans diminuer ton apport calorique, le but n’étant pas de maigrir, mais de laisser ton appareil digestif au repos. Récemment, je suis passée à 19-20h de jeûne, simplement parce que je n’ai pas faim, ou soyons honnêtes, par paresse de me préparer à manger ! Donc concrètement, je mange à midi et je fais une bonne collation (saine, je précise) à 16h30. Je mange entre 12-13h et 17h. Personnellement je n’ai jamais perdu un gramme avec le jeûne intermittent (malheureusement), je le pratique uniquement pour ses bienfaits sur la santé.

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