Qui suis-je ?

Hey ! Moi, c’est Delphine, je vis actuellement dans le sud de la France en Provence.

Je vais rapidement me présenter afin que tu me connaisses un peu mieux.

Une scolarité très banale.

J’ai obtenu un baccalauréat littéraire, les mathématiques n’étaient pas (et ne sont toujours pas) mes amis.

Ce qui me plaisait c’était l’apprentissage des langues étrangères (anglais, allemand, italien, et récemment le suédois). J’ai toujours trouvé génial de partir dans un pays inconnu et pouvoir échanger avec la population. Mais je ne savais pas quoi faire. Trop timide et pas assez patiente pour être enseignante, pas le niveau pour être interprète.

Je ne voulais pas me lancer dans de longues études. Je voulais être rapidement autonome, gagner de l’argent et avoir mon appartement.

Malheureusement, je n’ai jamais envisagé l’artisanat. Je ne me pensais pas douée manuellement, j’ai changé d’avis et maintenant je pense que tout s’apprend.

Je me suis tournée vers un BTS Tourisme-Loisirs option conception et commercialisation. Mais mon stage en agence de voyages ne m’a pas convaincu.

Travailler pour un voyagiste aurait été plus intéressant pour moi, mais cela nécessitait de partir vivre dans une grande ville, peut-être même la capitale. Ce qui ne m’attirait pas. D’autre part, j’avais déjà rencontré le père de mon fils depuis l’âge de quinze ans (j’ai eu mon fils à 27 ans).

Mon premier emploi.

J’ai rapidement trouvé un emploi dans une parfumerie locale. Je faisais des visites guidées du musée de la parfumerie à des groupes de touristes, ensuite on leur vendait les parfums. J’étais la seule salariée française, mes collègues étaient de toutes nationalités (australienne, chinoise, japonaise, polonaise, italienne, allemande, néerlandaise ). J’ai passé quatre années géniales grâce à elles, je n’avais vraiment pas l’impression de travailler. Cet emploi a été très formateur, notamment concernant ma timidité sur laquelle j’ai pu travailler.

Puis de nombreuses collègues sont parties, et l’ambiance s’est dégradée.

J’ai également pu faire deux hivers dans un casino de jeux à Sète, j’y ai découvert le métier de croupier, une courte expérience plutôt sympa.

L’immobilier.

Un secteur en essor qui recrutait énormément. J’ai travaillé deux ans en agence immobilière, je pense que j’étais trop jeune, je manquais d’assurance. Le système de rémunération était trop stressant pour moi. J’avais la moitié du SMIC en salaire fixe, le reste se composait de commissions, donc si tu ne vends rien tu n’as pas grand-chose pour vivre. J’étais mariée, nous avions tout de même un salaire fixe, c’est aussi la raison pour laquelle j’ai pris ce risque. C’était toujours mieux que ce que me proposaient les autres employeurs, à savoir des avances sur commission. Les premiers mois, tu es novice donc tu ne vends pas et là, on t’avance ton salaire que tu dois rembourser par la suite. Bref, tu démarres avec des dettes, impensable pour moi. Le fait de ne pas savoir si j’allais avoir un salaire le mois suivant me stressait énormément. Lorsque je partais en vacances, je me disais que je ratais des ventes. Tu travailles aussi le week-end en plus de la semaine, bref tu y passes ta vie.

La naissance de mon fils.

Lors de ma première consultation avec une gynécologue pour prendre une contraception, j’ai appris que j’étais stérile à 60 % et que cela était irrémédiable. Lorsque nous avons commencé à envisager d’avoir un bébé, nous nous sommes dit qu’il viendrait quand ça serait le moment. Nous ne voulions pas nous mettre la pression. On pensait que cela prendrait quelques années. Et je suis tombée enceinte de suite. J’étais ravie et voulais profiter pleinement de mon bébé. Je ne pouvais me résoudre à faire un enfant et le confier à une autre personne. J’ai eu la chance de pouvoir arrêter de travailler pendant 18 mois, grâce à l’argent de mon précédent travail que j’avais économisé.

Quinze ans dans les assurances.

Lorsqu’il a fallu rechercher un emploi, je voulais avoir un salaire fixe, des horaires de bureau fixes et le week-end pour profiter de mon fils. Le salaire m’importait peu, je savais qu’en repartant dans un nouveau domaine je repartais au SMIC de toute façon.

J’ai trouvé un emploi dans un petit cabinet d’assurances qui allait ouvrir, j’y suis restée quinze ans avant de tomber malade.

Quand la maladie t’ouvre les yeux.

La dépression qui a succédé au cancer, les effets secondaires des traitements ont rendu impossible pour moi, la reprise de mon emploi dans les assurances.

Je ne me sentais plus capable de rien. Je n’arrivais plus à me concentrer, j’avais des troubles du langage, des pertes de mémoire importantes (encore aujourd’hui). J’ai envisagé tellement de métiers différents, j’étais complètement perdue. Lorsque j’ai commencé à sortir la tête de l’eau, j’ai décidé que je voulais changer totalement de vie. Partir, ne plus passer mes journées dans un bureau, pouvoir travailler de n’importe où. Le rêve de nombreuses personnes, quoi, surtout après deux ans de Covid.

Post Scriptum.

J’aimerais que ce blog devienne un « lieu » d’échanges, que chaque lecteur s’il en a envie (et si j’ai des lecteurs un jour 😅) partage en commentaire sa propre expérience et donne ses conseils personnels. Chaque expérience est tellement enrichissante. Grâce au web, on peut communiquer de n’importe où dans le monde, ce n’est pas nouveau, je sais, mais cela m’impressionne toujours autant ! Pourquoi ne pas en profiter et faire de belles rencontres ?

À très vite ! Delphine.